Les risques associés à l’utilisation de DKIM sont principalement liés à une configuration incorrecte ou incomplète, qui peut entraîner la non-validation des emails valides ou la validation d’emails frauduleux.
Plus précisément, voici quelques risques potentiels :
- Mauvaise configuration des clés DKIM : Si les clés ne sont pas correctement générées et configurées, les emails peuvent être rejetés même s’ils sont légitimes.
- Erreur de configuration DNS : La configuration DNS doit être correctement mise en place pour que les emails soient correctement authentifiés. Si cela n’est pas fait correctement, les emails peuvent être marqués comme faux positifs ou bloqués.
- Phishing : Si un attaquant parvient à obtenir les clés DKIM d’un domaine, il peut l’utiliser pour envoyer des emails frauduleux qui semblent provenir du vrai domaine.
En termes techniques, le processus DKIM implique :
1. Le propriétaire du domaine génère une paire de clés DKIM : une clé privée et une clé publique.
1. La clé publique est ensuite publiée dans un enregistrement DNS TXT pour le domaine émetteur.
1. Lorsque l’émetteur envoie un email, le serveur de messagerie ajoute un en-tête DKIM à l’email.
1. Le serveur signe numériquement l’email avec la clé privée DKIM, ce qui génère une signature qui est également ajoutée à l’en-tête DKIM.
1. Le serveur de messagerie du destinataire récupère la clé publique DKIM dans l’enregistrement DNS TXT du domaine émetteur.
1. Le destinataire effectue une vérification de la signature DKIM pour s’assurer que l’email est bien authentifié et qu’il provient du domaine émetteur.
1. Si la vérification est réussie, l’email est considéré comme authentique et est délivré à la boîte de réception du destinataire. Sinon, l’email peut être marqué comme spam ou rejeté.