Une attaque par déni de service HTTP consiste à envoyer une quantité massive de requêtes HTTP à un serveur cible dans le but de le surcharger et de le rendre indisponible. Les attaquants peuvent utiliser des ordinateurs zombies ou des botnets pour exécuter ces attaques.
Il existe différentes formes d’attaques par déni de service HTTP, notamment :
- Attaques SYN Flood : l’attaquant envoie un grand nombre de demandes de connexion SYN à un serveur cible, mais ne répond jamais aux réponses SYN-ACK du serveur. Cela épuise les ressources du serveur et l’empêche de répondre aux requêtes légitimes.
- Attaques HTTP Flood : l’attaquant envoie un grand nombre de requêtes HTTP à un serveur cible en utilisant un grand nombre d’adresses IP pour masquer leur identité.
- Attaques Slowloris : l’attaquant ouvre une connexion HTTP pour envoyer une requête, puis envoie très lentement les entêtes de la requête. Cela maintient la connexion ouverte pendant une période prolongée, épuisant ainsi les ressources du serveur.
Pour se protéger contre les attaques par déni de service HTTP, les entreprises peuvent mettre en place des mesures de prévention et de mitigation, telles que la limitation du nombre de connexions, l’utilisation de pare-feu, l’utilisation de solutions de protection DDoS, et la surveillance en temps réel des comportements suspects sur le réseau.