RSYNC est un outil de synchronisation de fichiers et répertoires rapide, très utilisé notamment sur les systèmes GNU/Linux. Son fonctionnement s’appuie sur l’algorithme de comparaison de fichiers pour optimiser les transferts réseau. Voici comment l’utiliser sur un réseau local.
Premièrement, vérifiez que le programme est installé. Si vous chauffez un ordinateur Linux, vérifiez en tapant “rsync” dans le terminal. S’il n’est pas installé, vous pouvez le faire en utilisant la commande “sudo apt-get install rsync” pour les distributions Debian, ou “sudo yum install rsync” pour celles qui utilisent RPM (source: Guide de Ubuntu).
Une utilisation basique de RSYNC sur un réseau local nécessitera que vous spécifiez la source (le répertoire ou le fichier que vous souhaitez synchroniser) et la destination. Voici un exemple simple :
```
rsync -avz /chemin/vers/source /chemin/vers/destination
```
Dans cet exemple, les options “-avz” signifient “archive” (préserve les permissions, les liens symboliques, etc.), “verbose” (affiche plus de détails pendant le transfert) et “compress” (compresse les données pendant le transfert), respectivement (source: manuel RSYNC).
Si vous synchronisez des fichiers entre deux machines sur votre réseau local, vous utiliserez généralement le protocole SSH pour connecter les deux. Supposons que vous voulez synchroniser un répertoire de votre machine locale sur une machine distante. Voici comment vous le feriez :
```
rsync -avz /chemin/vers/source utilisateur@ip.de.l’autre.machine:/chemin/vers/destination
```
Notons que dans ce dernier exemple, “utilisateur” est un compte sur la machine distante et “ip.de.l’autre.machine” est l’adresse IP ou le nom d’hôte de cette machine. Vous serez probablement invité à entrer le mot de passe pour ce compte, à moins que vous n’ayez configuré une connexion SSH sans mot de passe (source: DigitalOcean).
Un aspect puissant de RSYNC est sa capacité à ne synchroniser que les parties de fichiers qui ont changé depuis la dernière synchronisation. Cela peut être très efficace pour les gros fichiers qui subissent des modifications relativement petites. Par exemple, voici comment vous pourriez synchroniser une base de données MySQL en utilisant RSYNC :
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rsync -avz —progress —partial /chemin/vers/base/de/données utilisateur@ip.de.l’autre.machine:/chemin/vers/destination
```
Notez ici les deux nouvelles options : “—progress” qui affiche une barre de progression pendant le transfert, et “—partial” qui permet de conserver les portions de fichiers transférées en cas d’erreur ou d’interruption (source: manuel RSYNC).
L’utilisation de rsync est un sujet vaste, avec de nombreuses options disponibles pour répondre à presque tous les besoins de synchronisation de fichiers. Pour plus d’informations, consultez le manuel de rsync (`man rsync`) ou des tutoriels en ligne.