Le domaine de premier niveau (ou TLD en anglais pour Top Level Domain) nommé “YUN” n’existe pas actuellement conformément à la liste des TLDs autorisés et gérés par l’Internet Assigned Numbers Authority (IANA). L’IANA est responsable de la coordination mondiale des systèmes d’identificateurs uniques de l’Internet et offre une liste exhaustive de tous les TLDs autorisés (source : Site officiel de l’IANA).
Les types de TLD actuellement autorisés par l’IANA comprennent les domaines de premier niveau génériques (tels que .com, .org, .edu, etc.), les domaines de premier niveau nationaux (comme .fr pour la France, .jp pour le Japon, etc.), les domaines de premier niveau internationaux (des domaines de premier niveau nationaux en codage non-Latin), et les domaines de premier niveau sponsorisés (comme .aero pour l’industrie de l’aviation, .coop pour les coopératives, etc.) (source : Site officiel de l’IANA).
En outre, il existe désormais un processus de candidature pour des nouvelles extensions de domaine gérées par l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers). Ce programme, appelé New gTLD Program, a permis la création de plus de 1 200 nouveaux TLDs depuis son lancement en 2012 (source : Site officiel de l’ICANN). Une organisation ou une entreprise peut donc potentiellement demander que “.yun” devienne un nouveau TLD à l’avenir.
Cependant, la demande d’un nouveau gTLD peut être un processus complexe et coûteux. Il faut d’abord soumettre une application détaillée à l’ICANN, qui comprend une évaluation technique, financière et opérationnelle. Il y a aussi des frais d’évaluation qui peuvent s’élever jusqu’à 185 000 dollars américains, et d’autres coûts possibles sont associés au processus d’objection et de contestation (source : Guide d’utilisation du programme des nouveaux gTLDs de l’ICANN).
En conclusion, bien que “YUN” n’existe pas actuellement comme un domaine de premier niveau officiellement reconnu par l’IANA, il est théoriquement possible qu’il puisse un jour le devenir grâce au programme New gTLD Program de l’ICANN. Une telle démarche nécessiterait cependant une application approfondie et substantielle, avec des coûts financiers significatifs.